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Sentimentalement demissionaire.
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18 août 2008

Donne moi de quoi FUMER, je ne veux pas être triste.

112938410810 aout 2007- 00h01


& cette tête qui pense trop, & ce coeur qui s'écrase peu à peu. ces putains de pensées qui me fouttent en l'air. Comme si j'étais juste quelqu'un qu'on avait eu envie de rencontrer et puis après c'était fait.


La vie m'epuise. Pulsations de mon pouls dé-rythmées par la sensation de pourrit. La vie me répulse. La vie me révulse. L'estomac retourné. Le coeur submergé. Pulser les pulsations de ma passion. Pulvériser les raisons de ma dépression. Retour à la case départ. Retour à la crasse désespoir. 10m2 : l'enfermement nécessaire à la venue des mots. Sur ce clavier, dans cette pièce, dans Ma chambre. Et écrire c'est être dans cette solitude énorme, dans cette chape de silence. Écrire c'est être enfermée au dedans de soi et tournée vers l'extérieur. Toujours dans le silence. Écrire, c'est la distance aussi, un gouffre entre le monde& moi, un gouffre de silence avant le flot de paroles. Un gouffre de vide avant les gestes vers mon corps. La solitude est presque palpable, quelque chose de ouaté autour de tout mon corps. Quelque chose de ouaté qui porte les sons à distance. La solitude énorme devant le livre à venir. Écrire, ça me devient ça : la solitude énorme. Des liens qui se dénouent, des phrases qui se brisent, des mots qui s'avortent. Et la langage, dans la solitude, dans le silence recompose, retisse. Des liens, des mots, des phrases. Ivre, ivre, je pleure ma jeunesse qui s'enfuit. Folle, folle, je m'amuse du temps qui m'échappe. Je ragarde mon visage dans la glace : les pommettes saillantes, le regard un peu triste, les cheveux décidement bruns et la peau si blanche, si blanche. Je regarde mon histoire dans la glace : la petite cicatrice là, dans la mémoire. J'ai 18ans et des souvenirs en absence derrière moi. J'ai 18ans & le programme déterminé de ma vie devant moi. Il faut dire, je suis cette femme là, la femme aux pommettes saillantes&au regard un peu triste. Il faut dire, je suis la femme décidement brune& la peau si blanche, si blanche. Je dois dire, cette femme là, dans la glace, la petite cicatrice dans la mémoire, c'est moi. Ma peau, ma chair me disent bien quelque chose là de déchiré. Quelque chose comme une béance, un silence taillé au couteau. Là, ça se contracte dans mon ventre ou ça me coupe le souffle. Quelque chose de brisé, irrémédiablement rompu. Quelque chose qui m'oblige à me tenir plus droite. Quelque chose qui me contraint à être plus forte. C'est là quelque part, quelque part dans ma mémoire, quelque part dans cette histoire sans cesse réecrite de ne vouloir se dire. C'est là, dans ce ressassement, là dans mes listes, là dans tous mes mots, qui vient teinter chacun de mes gestes. C'est là, je le sais bien mais je ne vois pas. C'est là mais je ne m'en souviens pas. Tant que j'ai des projets, je suis en vie. Tant que je suis en rage, je suis en vie. Tant que je rêve, je suis en vie. Tant que j'espère, je suis en vie. Tant que je sais sentir ton odeur, je suis en vie. Tant que mes membres répondent à la volonté de mon cerveau, je suis en vie. Tant que ma poitrine se soulève sous l'impulsion de ma respiration. Tant que mon cœur bat au rythme de mon sang, je suis en vie. Je suis en vie et ça peut s'arrêter n'importe quand. On m'imagine irrémédiablement triste, de grands cernes violets/noirs autour des yeux. On imagine ma dépression en bannière, les larmes aux bord des lèvres qui tremblent. On m'imagine faible aux coups du sort, baissant facilement la tête. On s'imagine que je me cherche, perdue dans l'incompréhension de moi. On s'imagine que j'ai besoin qu'on m'aide, qu'on me cajôle, de me guider dans le chemin sinueux de la vie. On m'imagine à partir d'une photo, à partir de mots obscurs et surtout a partir de rien; On m'imagine mais on ne me voit toujours pas.


la cendre de cigarette partout sur la table; et puis. quoi encore?

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